Une illustre famille :

les ROCHEFORT.

Rochefort est à l'origine du nom de grands personnages historiques. Télécharger leur généalogie.
Vers 1330 Guy Henriat, prend le nom "Raiselin de Rochefort".  La famille est de petite noblesse.

Un siècle plus tard, deux frères, de ses descendants, Guillaume et Guy deviennent successivement chanceliers de France. Leur sœur Etiennette de ROCHEFORT est abbesse de Molaise. Ses armes figurent sur un vitrail de l'abbaye.
Les mêmes armes de cette famille sont représentées au château de Versailles dans la salle des Croisés. Ce sont toujours les armes de notre commune.
Dix générations plus tard apparait "Henri ROCHEFORT", ci-devant marquis Victor-Henri de Rochefort-Luçay  (1831-1913). Journaliste au Figaro qui crée les fameux journaux "La Lanterne" et "L'Intransigeant". Politicien très engagé à gauche, député, membre du Gouvernement de Défense Nationale, déporté en Nouvelle Calédonie après la Commune, évadé, il redevient député de Paris en 1885.
Notons qu'on lui doit le roman historique "La marquise de Courcelles" … qui, tout à fait par hasard,  est le nom de l'EHPAD de notre commune !

40 000 ans racontés


Préhistoire :
Il y a 40 00 ans, nos ancêtres Cro Magnon rencontraient des hommes plus anciens : les Néanderthal. Ils ont séjourné dans la grotte aujourd'hui dite de la Mère Clochette.
Antiquité et Haut Moyen-Âge :
800 ans avant JC une industrie céramique est déjà active  sur le territoire.
Aux 1ers siècles de notre ère, Hèbe, est une agglomération importante, carrefour des routes reliant d'une part Châlons sur Saône à Besançon, et d'autre part Auxonne à Salins. Le nom "Aibe" remonte à cette époque tandis que celui de la  "Millière" rappelle les bornes placées sur ces routes romaines.
Un castellum bâti sur la montagne de Rochefort protège à la fois ces routes et le passage sur le Doubs. C'est au sein de la Bourgogne Mérovingienne puis carolingienne que se développe le château.
Un Moyen - Âge turbulent:
En 1150 apparait le nom de Rochefort qui désigne bien l'aspect et l'implantation du lieu.
Pendant 400 ans, le comté de Bourgogne oscille entre autonomie, prise en main par l'Empereur ou le roi de France. Rochefort, place forte, participe à ces vicissitudes.
Puis des guerres entre France et Empire
En 1477, le Duché de Bourgogne est rattaché à la France tandis que le Comté de Bourgogne (Franche Comté) reste terre d'empire. Durant ces conflits, les troupes de Louis XI massacrent les habitants de Rochefort et le dessus du bourg a été détruit.
Durant deux siècles Rochefort est quasiment autonome, sous le contrôle du Parlement de Dole nommé par l'empereur d'Autriche. Autonome, mais pas paisible : le pays est ravagé par les Espagnols, les Protestants, l'armé d'Henri IV, la guerre de 10 ans, les Suédois et pillé par Louis XIV.
En 1678, deux cents ans après le Duché de Bourgogne, le Comté de Bourgogne (Franche Comté) est définitivement rattaché à la France.
Le 19/10/1894, la commune prend le nom de Rochefort sur Nenon.  



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Un médecin et typographe
Jean François THOMASSIN.

Né à Rochefort sur Nenon, docteur en médecine, Jean-François Thomassin (1750-1828) fut chirurgien militaire durant les années agitées de la Révolution et du Premier Empire. Comme Chirurgien en Chef dans les armées du Rhin, du Danube et d'Helvétie,  il pratiquait lui-même les opérations les plus difficiles. Il était connu des savants depuis longtemps pour ses expériences sur la structure de l'oeil et les diverses maladies dont cet organe peut être affecté.
Auteur de plusieurs publications sur d'autres sujets (traitement des blessures par armes à feu … etc …),  l'académie royale de Médecine lui décerna des médailles d'or quatre années de suite.
Soucieux de la diffusion précise des informations militaires ou scientifiques, y compris par des reproductions de qualité, il disposait d’une imprimerie portative qui lui servait à multiplier les copies de  ses constats et des instructions qu’il devait transmettre à ses subordonnés.
Nommé en 1800 chirurgien en chef de l’hôpital de Besançon, il consacra ses loisirs à exécuter des impressions plus artistiques à tirages très limités sur sa presse privée de 1801 à 1807.
Une rue de Rochefort porte son nom.